Le palais est le toit de la bouche. Il se compose d’une plaque dure à l’avant et d’une partie souple à l’arrière. On les appelle respectivement le palais osseux et le palais mou. Ensemble, ils servent de barrière entre la bouche et le nez. Mais il peut arriver qu’une maladie se profile, mettant en péril l’équilibre de la bouche entière.
Menaces sur le toit
Tout comme les dents, les gencives ou la langue, le palais peut être sujet à des douleurs. Habituellement, ces dernières sont le résultat de la consommation de boissons brûlantes, d’aliments trop chauds ou de plaies qui résultent de fragments de nourriture aux bords coupants, comme de petits os par exemple. Ces douleurs peuvent aussi être dues à des cloques, aphtes ou des kystes.
Quel que soit le cas, cela commence le plus souvent par un gonflement du palais. Un gonflement qui peut être accompagné d’autres symptômes, notamment : plaies en tous genres, sensation de bouche sèche, spasmes musculaires, douleur ou inconfort…
Par ailleurs, la majorité des plaies touchent le palais osseux plutôt que le palais mou. Heureusement, quelle que soit la cause potentielle, la douleur devrait disparaître avec un traitement minimal. De nombreux remèdes maison s’avèrent d’ailleurs plutôt efficaces pour apaiser la douleur, atténuer le gonflement et réduire l’inconfort inhérent. Mais il arrive que cela soit le signe de quelque chose de plus préoccupant.
Timeline
Certaines personnes peuvent noter une douleur ou un gonflement avant même que la plaie n’apparaisse. Dans ce cas-là il suffit de retracer la chronologie des événements pour retrouver le moment où le traumatisme a eu lieu.
Il est courant de manger un aliment dur qui peut heurter ou égratigner le palais, comme il courant qu’une gorgée ou une bouchée encore bouillante nous brûle méchamment.
La déshydratation, quant à elle, provoque un déséquilibre électrolytique qui peut également provoquer un gonflement du palais, d’autant plus que ça va souvent de pair avec la sécheresse de la bouche. Des désagréments exacerbés par la prise de certains médicaments, la transpiration excessive en particulier par temps chaud ou pendant l’exercice physique, la consommation excessive d’alcool sans boire assez d’eau…
En conclusion, c’est votre capacité à savoir reconnaître les éléments déclencheurs ou aggravants qui vous permettra de mieux soigner votre palais.
Remèdes maison
Quand il s’agit de blessures courantes, telles que les brûlures causées par des boissons chaudes, on peut attendre que le gonflement du palais s’atténue tout seul, sans intervention. Dans la plupart des cas, ce type de blessure guérit généralement en quelques jours.
De la même manière, les aphtes et autres ulcères du palais disparaissent d’ordinaire d’eux-mêmes. Pour réduire leur fréquence de réapparition, il vaut mieux éviter les aliments acides, ainsi que le café et le chocolat. Se supplémenter en vitamines et en oligo-éléments essentiels, en particulier les vitamines du complexe B, le zinc et le fer peut aider à prévenir ces ulcérations buccales.
Vos choix de produits d’hygiène buccodentaire ont également un impact. Évitez tout particulièrement les dentifrices et des bains de bouche contenant du dodécylsulfate de sodium ou lauryl sulfate de sodium (LSS), un ingrédient qui fait office de tensioactif, de détergent et d’agent moussant.
En cas de déshydratation ou de déséquilibre électrolytique, les personnes peuvent augmenter leur apport en liquide. Il est préférable de boire de l’eau et des boissons non alcoolisées. Vous ferez un excellent choix en misant sur les tisanes pour réhydrater le corps et rétablir l’équilibre hydro-électrolytique. La camomille, l’échinacée, la myrrhe ou la racine de réglisse peuvent également vous aider à apaiser les ulcères buccaux.
Mais si cela ne semble pas être suffisant, on peut envisager d’opter pour une boisson électrolytique spécialement étudiée pour de la réhydratation rapide du corps. Les sportifs, les végétaliens et les amateurs de kéto sont d’ailleurs particulièrement friands de ce type de boissons.