Le saviez-vous ? Il vous faut activer 43 muscles pour montrer votre contrariété, alors sourire ne vous en demande que 17… Dès lors, pourquoi se fatiguer à faire la tête ?! D’autant plus que le sourire représente un atout considérable au quotidien, et ce quelle que soit la culture. Garant de votre capital sympathie, il vous aide à tisser des liens spontanément, grâce aux ondes positives qu’il transmet à votre entourage. On croise les doigts pour bientôt le « démasquer » et renouer, enfin, avec ses innombrables bienfaits sur notre vie sociale.
Le sourire, créateur de bien-être
Lorsque nous sourions, notre corps reçoit des signaux positifs qui influent sur notre humeur. En effet, l’activation des muscles faciaux libère des endorphines qui immergent notre cerveau dans un état de détente. Ce dernier ne fait pas la différence entre un vrai sourire et un sourire forcé. Donc même lorsque vous n’éprouvez pas de joie de l’intérieur, vous êtes en mesure de la provoquer de l’extérieur. Pour preuve, le succès grandissant du yoga du rire !
Le sourire, garant de nos relations sociales
Un visage ouvert et souriant est plus plaisant qu’un visage fermé, car il réduit la méfiance et témoigne d’une certaine ouverture d’esprit. Ainsi, on envoie un message d’acceptation qui met en confiance et incite l’autre à venir vers nous. Notre capital sympathie s’élargit ainsi que notre cercle d’amis. Les enfants n’ont d’ailleurs aucun mal à se faire des amis vu qu’ils sourient en moyenne 400 fois par jour ![1]
Le sourire augmente votre charisme en milieu professionnel
Une partie de la communication se fait de manière non-verbale et cela passe par la gestuelle et le ton utilisé. Lorsqu’on veut convaincre, persuader ou simplement échanger avec nos interlocuteurs, il est essentiel de renvoyer une image avenante et compétente. Une communication claire est l’ingrédient fondamental pour tout type de collaboration, et l’encourager ne fera qu’optimiser la qualité de vos résultats.
Le sourire est contagieux
Une étude sociale[2] a démontré que notre humeur est fortement influencée par celle des gens que l’on côtoie. Cela peut s’expliquer par l’activation des neurones miroirs qui sont responsables de certains de nos sentiments, l’empathie par exemple. De cette façon, s’entourer de personnes optimistes et joyeuses changera votre humeur et réduira votre stress.
Le sourire allonge notre espérance de vie
Sourire aux autres c’est irradier un état émotionnel positif presque tangible tant il a d’impacts sur notre santé. Reflet de notre bien être intérieur, il nous donne un air détendu ainsi qu’une bonne mine à toute épreuve. D’un point de vue interne, il booste notre système immunitaire en nous protégeant des intempéries de la vie. De plus, c’est un vade-mecum de nos meilleurs souvenirs, car il y est naturellement associé. Il nous suffit de feuilleter un album de famille ou les galeries photos de nos smartphones pour nous retrouver à sourire de manière incontrôlable… Alors pourquoi s’en priver ?
Le sourire, excellent outil de méditation
Comme énoncé précédemment, sourire libère des endorphines, également appelées hormones du bonheur. C’est un anti-stress naturel qui facilite l’ancrage dans le moment présent et l’appréciation de notre situation actuelle. Couplé à des méthodes de respiration, à de la musique douce et à un désir de se relaxer, sourire peut s’avérer très efficace pour contrer les aléas du quotidien.
Le sourire ça s’entretient !
Maintenant vous avez toutes les clés pour vivre plus longtemps en souriant davantage, il ne vous reste plus qu’à le cultiver en vous exerçant à sourire plus souvent, dans des situations plus ou moins stressantes : dans la rue, au supermarché, dans le tram, lors de vos réunions réelles ou virtuelles, ou encore à la maison avec les membres de votre famille… Pour finir, pensez à inclure la méditation dans votre routine quotidienne: cela vous aidera à vous focaliser sur le positif et débloquera plus facilement vos zygomatiques !
[1] https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/11/23/le-rire-formidable-pompe-a-endorphines-pour-temps-de-crise_6060837_1650684.html
[2] https://www.bmj.com/content/337/bmj.a2338